CinémaTous publics

Séance spéciale / Marcelline Delbecq

Mardi 13 mai 2014
18h, entrée libre

Frac Franche-Comté - Salle de conférences, Cité des arts, 2 passage des arts, 25000 Besançon
03 81 87 87 40

Projections en partenariat avec l'ISBA suivies d'une rencontre avec l'artiste Marcelline Delbecq

Après des études de photographie (Columbia College, Chicago et ICP New York, 1995-1997), un DNSEP (Ecole Supérieure d’Art de Caen,1997-2002) puis un DESS Art de l’exposition (Paris X-Nanterre, 2002-2003), le travail de Marcelline Delbecq s’est peu à peu éloigné de la pratique de l’image pour se concentrer sur la potentialité cinématographique de l’écriture. Son utilisation du récit, de la voix, élabore un univers narratif mis en mots et en sons pour convoquer un ensemble d’images mentales oscillant entre description et fiction, passé et présent. Dans ses installations sonores, publications et lectures en public, les mots mettent en jeux la question du regard en devenant à leur propre tour des visions. Elle travaille régulièrement avec l’actrice Elina Löwensohn, le pianiste Benoit Delbecq et le bruiteur de cinéma Nicolas Becker.

Daleko, 2008 (collection Frac Franche-Comté)

Daleko est une installation sonore qui invite le spectateur à se plonger dans un récit anachronique. Bercé par la voix de l’actrice Elina Löwensohn, il devient l’observateur d’une scène à laquelle seule son imagination peut donner forme. Daleko reste fidèle à la tradition orale de la littérature Russe pour proposer une divagation sonore en ellipse, manifeste de l’écoulement du temps, de la contemplation paysagère, de l’éloignement et de la disparition.

Circa, 2013

Circa est la réunion de deux projets : Poudroiements et L’envers. Partant d’interrogations sur la concordance des dates de l’invention de cinéma, de la photographie et de l’impressionnisme, Poudroiements est une pièce sonore (8’) dont le texte interroge la temporalité de l’image, l’importance de la lumière, l’existence du paysage et l’origine de la vue à travers la métaphore de la Camera obscura. L’éclairage s’atténue au fil de la diffusion sonore, laissant apparaître un texte révélé par l’absence de lumière.

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Depuis 2010, le Fonds régional d’art contemporain de Franche-Comté et l’Institut Supérieur des Beaux-Arts de Besançon proposent un cycle de projections d’oeuvres vidéo et/ou cinématographiques d’artistes contemporains.
Qu’il soit un moyen utilisé ponctuellement ou qu’il constitue le médium unique dans le travail d’un artiste, le film, envisagé dans sa plus grande diversité (cinéma expérimental, documentaire, fiction...), occupe une large place depuis les années 1960 dans la création artistique contemporaine.
Il s’agit à travers ces projections, de faire découvrir ou re-découvrir les oeuvres de 8 artistes de diverses nationalités en écho à la collection du Frac.